Vendredi 8 octobre à 20h30
« Un Soir à Vienne »
Musique Symphonique de Schubert, Beethoven, Mozart en l'Église Sainte-Marguerite... Plus
Le temple protestant sis 1, route du Grand-Pont a été construit en 1880, grâce aux dons recueillis par les protestants des communes de Chatou, Croissy, Le Pecq et Le Vésinet complétés par un concert donné à Paris par Camille Saint-Saëns, un familier du Vésinet. Il est l’œuvre de l’architecte Eugène Rouyer et du sculpteur M. Boudin. Il a été plusieurs fois agrandi.
L’inauguration eut lieu en juin 1880 sous la présidence du pasteur Dhombres et du pasteur de Saint Germain en Laye, M. Peyrat.
Des acquisitions de terrain et diverses constructions annexes ont aussi jalonné l’histoire de la communauté protestante.
1912 : Achat de l’orgue (Cavaillé-Coll).
1924 : Acquisition du presbytère et premier agrandissement par allongement du bâtiment prolongé par une vaste sacristie (M. Letrône, architecte).
1930 : Construction du foyer paroissial et consolidation du clocher.
1967 : Déplacement du fond, annexion de l’ancienne sacristie et adjonction de deux ailes. Ces travaux ont entrainé le démontage de l’orgue et son installation provisoire dans la salle annexe. Le volume de l’édifice ayant plus que doublé, il devint indispensable de lui donner une envergure nouvelle, le 29 avril 1980, à l’occasion du centenaire du Temple eut lieu l’inauguration de l’instrument qui, agrandi, restauré et reharmonisé, reprit sa place à la tribune.
Cet édifice sobre, de style gothique, gros œuvre en pierre de taille calcaire et solins en meulière, est caractérisé, à l’extérieur, par la bible sculptée sur le châssis de tympan de la porte d’entrée.
L’intérieur est sobre et dépouillé comme la plupart des temples. Assez rare cependant dans un lieu de culte protestant, est la présence de vitraux “figurés”. Ils datent de 1912, lors des premiers travaux d’agrandissement. Ils représentent des personnages bibliques : Moïse, Elie le Christ, Pierre, Paul et les quatre évangélistes Luc, Mathieu, Marc et Jean. Ils ont été restaurés en 1995.
Quatre vitraux modernes ont été ajoutés en 2002. Ils ont été créés par les élèves de l’école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ENSAAMA).
Enfin, un panneau de bois sculpté et gravé signale, à l’entrée du bâtiment, les soldats morts pour la France en 1914-1918, appartenant à la paroisse protestante. (source : Société d’Histoire du Vésinet).
L’asile du Vésinet, situé vers l’extrémité sud-ouest du bois du Vésinet, à 1 kilomètre du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, a été institué, en exécution des décrets du 5 mars 1855 et du 11 août 1859, pour recevoir les ouvrières convalescentes.
L’asile « impérial » du Vésinet avait été primitivement destiné aux ouvriers blessés dans le cours de leurs travaux ; mais en présence des heureux résultats obtenus dans l’asile de Vincennes, réservé aux hommes, on reconnut bientôt la nécessité et la justice d’accorder de semblables avantages aux convalescentes sortant des hôpitaux ; tel fut l’objet du décret du 28 août 1858, qui affecta l’asile du Vésinet à sa destination actuelle [1876].
Inauguré le 29 septembre 1859, l’asile du Vésinet se compose d’un vaste bâtiment central, reliant deux ailes, en retour d’équerre, qui embrassent la cour d’honneur et dont les différentes parties sont mises en communication par des galeries couvertes.
Il est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1997.
L’Église a été construite entre 1862 et 1865, dans le style néogothique mais en employant des matériaux révolutionnaires pour l’époque; en effet elle est le premier témoignage d’une construction en béton banché sur une ossature métallique réalisée par l’architecte Auguste Boileau et l’entrepreneur François Coignet.
L’architecte, Louis-Auguste Boileau, se voit imposer l’emploi du béton par Alphonse Pallu, promoteur moderniste de la Ville Parc du Vésinet et donne à ses façades l’aspect noble de la pierre en imitant les joints de la maçonnerie grâce à des baguettes clouées sur les coffrages. Cette innovation a donné lieu à de nombreux commentaires dans la presse :
« Tout le monde a entendu parler de la construction de l’église du Vésinet, par le système Coignet. Cet élégant édifice, admirable monolithe obtenu par le béton aggloméré, a un aspect aussi gracieux que les constructions en pierre de taille.
Le béton aggloméré qui a été employé avec tant de succès aux maçonneries monolithiques est appliqué aussi à la confection de la pierre de taille artificielle. Et, pour le grain, la couleur, la vivacité des arêtes, cette pierre-béton ne laisse rien à désirer. Elle se prête à toute espèce d’ornementation, et coûte moins cher que la pierre naturelle. On ne saurait trop vivement applaudir au résultat obtenu par M. Coignet, et faire des vœux pour que son système se propage. » Journal Illustré de l’exposition toulousaine n°27 du 18 mars 1866
Les chapelles et le déambulatoire ajoutés entre 1901 et 1903, sont ornées des vitraux et peintures murales de Maurice Denis.
L’originalité de sa structure et de ses matériaux et l’œuvre religieuse exceptionnelle de Maurice Denis en font un monument unique.
De ce fait, en 1978, l’église est inscrite à l’ Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, et elle est classée monument historique depuis le 29 avril 2016.
Maurice Denis, peintre emblématique de la période nabis se passionne très jeune pour la musique. Ami intime des plus grand compositeurs de l’époque, Vincent d’Indy, Claude Debussy et Ernest Chausson représenté dans l’église en Saint Barthélemy.
Il fait sienne la devise de Paul Verlaine : « de la musique avant toute chose ! de la musique encore et toujours ».